Ecole italienne de la fin du XVIe siècle Atelier de Scipione Pulzone
Portrait de Christine de Lorraine (1565-1637), grande-duchesse de Toscane
Found at
Artcurial,
Paris
Old Master & 19th Century Art, Lot 89
7. Feb - 7. Feb 2023
Old Master & 19th Century Art, Lot 89
7. Feb - 7. Feb 2023
Estimate: XX.XXX
Price realised: XX.XXX
Price realised: XX.XXX
Description
Huile sur toile
(Restaurations, toile agrandie en partie supérieure d'une bande de 18 cm)
h: 144 w: 93 cm
Provenance : Offert à la famille de l'actuel propriétaire au début du XXe siècle par la marquesa de Bermejillo del Rey de Madrid, selon la tradition familiale ;
Collection particulière du Sud-Ouest de la France
Commentaire : Christine de Lorraine (1565-1637) est la fille de Charles III, duc de Lorraine et de Bar, et de la princesse Claude de France, l'un des sept enfants du roi Henri II et de Catherine de Médicis. Après la mort prématurée de sa mère, elle est élevée par sa grand-mère, qui arrange personnellement son mariage avec son lointain cousin Ferdinand Ier de Médicis (1549-1609). Nommé cardinal en 1562, ce dernier n'est au départ pas destiné à régner. Il succède à son frère ainé François, qui meurt en 1587 dans de mystérieuses circonstances et devient grand-duc de Toscane à sa suite.
Bien que motivée par la volonté de Catherine de Médicis de préserver le lien entre la France et la Toscane, cette union entre Christine de Lorraine et Ferdinand de Médicis en 1589 n'est politiquement pas anodine. La France était marquée dans la seconde moitié du XVI e siècle par des troubles politiques, religieux et sociaux liés aux rivalités entre les différentes familles nobles de France. Les trois fils de Catherine de Médicis et Henri II étaient par ailleurs trop jeunes pour offrir des héritiers, affaiblissant ainsi la situation politique du Royaume. Christine de Lorraine étant la nièce du roi Henri III, un mariage avec une princesse en partie Valois était pour la famille Médicis un moyen de s'émanciper des Habsbourg du Saint-Empire romain germanique, alliance qui profitait également au Royaume de France. Les banquiers toscans soutenant significativement les finances françaises, l'importance de la dot de Christine de Lorraine (600 000 scudi auxquels s'ajoutent des bijoux) témoigne de l'urgence de la couronne d'unir les deux familles, après presqu'un an de négociations.
(Restaurations, toile agrandie en partie supérieure d'une bande de 18 cm)
h: 144 w: 93 cm
Provenance : Offert à la famille de l'actuel propriétaire au début du XXe siècle par la marquesa de Bermejillo del Rey de Madrid, selon la tradition familiale ;
Collection particulière du Sud-Ouest de la France
Commentaire : Christine de Lorraine (1565-1637) est la fille de Charles III, duc de Lorraine et de Bar, et de la princesse Claude de France, l'un des sept enfants du roi Henri II et de Catherine de Médicis. Après la mort prématurée de sa mère, elle est élevée par sa grand-mère, qui arrange personnellement son mariage avec son lointain cousin Ferdinand Ier de Médicis (1549-1609). Nommé cardinal en 1562, ce dernier n'est au départ pas destiné à régner. Il succède à son frère ainé François, qui meurt en 1587 dans de mystérieuses circonstances et devient grand-duc de Toscane à sa suite.
Bien que motivée par la volonté de Catherine de Médicis de préserver le lien entre la France et la Toscane, cette union entre Christine de Lorraine et Ferdinand de Médicis en 1589 n'est politiquement pas anodine. La France était marquée dans la seconde moitié du XVI e siècle par des troubles politiques, religieux et sociaux liés aux rivalités entre les différentes familles nobles de France. Les trois fils de Catherine de Médicis et Henri II étaient par ailleurs trop jeunes pour offrir des héritiers, affaiblissant ainsi la situation politique du Royaume. Christine de Lorraine étant la nièce du roi Henri III, un mariage avec une princesse en partie Valois était pour la famille Médicis un moyen de s'émanciper des Habsbourg du Saint-Empire romain germanique, alliance qui profitait également au Royaume de France. Les banquiers toscans soutenant significativement les finances françaises, l'importance de la dot de Christine de Lorraine (600 000 scudi auxquels s'ajoutent des bijoux) témoigne de l'urgence de la couronne d'unir les deux familles, après presqu'un an de négociations.