Paul Eluard

Paul ELUARD
Une Leçon de morale
Recueil complet, en partie manuscrit et dactylographié
(Publié à Paris: aux Editions Gallimard, en 1949)
66 pages in-4, 300 x 200, foliotées de 1 à 61 (des pp. bis et ter et n. ch.) et 1 p. in-8, dont 12 pages autographes: 3 titres, 3 pages pour la préface signée, 5 pages pour 2 poèmes signés et 1 table des poèmes; 47 pages dactylographiées, quelques-unes avec corrections autographes; 7 pages de montages de poèmes imprimés; 1 page in-8 d'épreuves corrigées des Oeuvres de Paul Eluard aux éditions Gallimard. Les pages autographes sont au crayon, sauf les titres et la table, à l'encre. La préface est écrite sur papier fin, un peu jauni et cassant en bordure. Les poèmes sont sur papier vélin. Le manuscrit comporte une quinzaine de corrections autographes avec modifications de termes. Les pages dactylographiées comportent quelques corrections avec modifications, dont un quatrain entièrement réécrit du poème Ô Mort interminable, ainsi que des ajouts, notamment les fameuses indications: Au bien et Au mal. Toutes les pages dactylographiées, ainsi que celles qui contiennen
Relié à la Bradel en percaline verte, titre doré au dos.
Important recueil poétique, en partie manuscrit, publié après la disparition de Nusch.
Bien des poèmes de ce recueil portent la trace vive et douloureuse de Nusch (dont le nom est autographié deux fois par Eluard dans le poème qui porte son nom). D'autres compositions révèlent la présence protectrice de Jacqueline Trutat à laquelle le premier poème est dédié (son prénom est écrit en marge d'un poème au crayon, ainsi que sur le premier titre). La préface, texte en prose très poignant, entièrement autographe. Les deux poèmes manuscrits qui concluent le recueil Pour ne plus être seuls (daté de juin 1949) et Si la Grèce était délivrée témoignent tout particulièrement de l'engagement politique d'Eluard dans l'après-guerre.
Est jointe:
- une photographie originale en noir et blanc: 135 x 85 mm, probablement prise à l'époque du présent recueil, montrant une jeune femme presque nue, appuyée à la balustrade d'un balcon. Au dos, figurent ces mots écrits à l'encre noire : L'habit ne fait pas le moine. Je t'aime Diane Vienne. Sous le prénom de la signataire, au crayon, cette indication: la trapéziste. Suivant cette indication, il s'agirait de la trapéziste Diane Dériaz, née en 1926, qui fut une amie du poète Olivier Larronde et du surréaliste anglais Roland Penrose, lui-même grand ami d'Eluard. Elle écrivit ses mémoires sous le titre La Tête à l'envers, souvenirs d'une trapéziste chez les poètes, avec une préface de Lawrence Durrell (Paris: Albin Michel, 1988).